LA REFORME
Me conformant aux grandes périodes de notre histoire, je n'ai tout de même pas osé titrer "Renaissance et réforme". La vallée de L'Ardusson n'est pas celle de La Loire.... et Léonard de Vinci n'a pas oeuvré dans la région. Les guerres de religion, par contre, ont sévi comme partout. Si la tradition n'a rapporté aucun des sordides réglements de comptes entre catholiques et protestants, l'histoire nous apprend que les troupes fidèles à Henri III, commandées par M. de BINTEVILLE, dépouillièrent le coche de son courrier lors de son passage aux Trois-Maisons. Les ligueurs troyens, hostiles au roi, étaient visés par cette opération. Il devient à nouveau possible de suivre la dévolution de la seigneurie. Guillaume JUVENAL des URSINS mort en 1472 , a laissé des biens à Jean II JUVENAL des URSINS qui décède sans enfants en 1492. Son héritière, Jacqueline JEVENAL des URSINS est l'épouse de Jean de BEAUJEU à qui succède Philibert de BEAUJEU dont l'énumération des biens comporte la mention Ossey.... (1515 et 1531). A nouveau , la seigneurie de Marigny est partagée par héritage. Elle sera cependant réunie par François DESMIER grâce à diverses opérations (héritage, donation et partage) en 1547. Viendra ensuite François II DESMIER puis Jean et François III DESMIER sous la tutelle de leur oncle François de DURAT (1587) époux de Françoise BOUTON puis de sa fille Jeanne de DURAT, femme de Jean de VEILLARD (1596-1623).
A cette époque, je devrais dire déjà à cette époque, la paroisse était fort pauvre et les habitants devaient recourir à l'emprunt. Une dame LUIRON de la paroisse prête 3 800 écus moyennant une rente annuelle en grain à verser par les habitants (la dixième gerbe). Cette rente, rachetable pour 3 800 écus sera servie jusqu'en 1775.